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Clarinettiste de formation, diplômée d’une Maîtrise de Musicologie, Angélique Boudeville commence des études d’art lyrique et part se perfectionner au Conservatoire Supérieur de Florence auprès de Leonardo De Lisi. Parallèlement, elle se perfectionne auprès de Melanie Jackson à Paris. Elle intègre l’Opéra Studio suisse bernois et y obtient un Master. En 2018, elle remporte, le deuxième prix, le prix du public ainsi que le prix des opéras suisses au concours Voix Nouvelles. En 2019, l’A.R.O.P. lui décerne le titre de «Chanteuse de l’année» à l’Opéra de Paris. 

Sur scène, Angélique Boudeville interprète le rôle de Micaela dans La Tragédie de Carmen (rôle qu’elle reprend au Festival de Schaffhausen) et celui de Leïla (Les Pêcheurs de Perles) au Théâtre de Bienne en Suisse, puis reprend Micaela (Carmen) à la Tonhalle de Zurich. 
Elle rejoint l’Académie de l’Opéra National de Paris en septembre 2017 et chante die Sängerin dans la production de Reigen de Philippe Boesmans à l’Amphithéâtre Bastille. Elle a également interprété des extraits de la Comtesse des Nozze di Figaro lors d’un Gala sur la scène de l’Opéra Garnier et remporte un grand succès dans le rôle de Rosalinde (Fledermaus) au MC93 de Bobigny, Amiens et Grenoble ainsi que dans celui de Fiordiligi (Cosi fan Tutte) au Grand Théâtre de Tours, Leïla (Les Pécheurs de Perles) à la Philharmonie de Paris, Mimi (La Bohème) et Mathilde (Guillaume Tell) à l’Opéra de Marseille et à Bern, le rôle de Rachel (La Juive) à l’Opéra de Kiel et Hanovre, Leonore (Fidelio) à l’Opéra de Nice, Leonora (Il Trovatore) à l’Opéra de Saint-Etienne.

En concert, elle interprète au Festival d’Ittingen Die Sieben frühe Lieder d’Alban Berg et la Quatrième Symphonie de Gustav Mahler, accompagnée par les solistes de l’Opernhaus et de la Tonhalle de Zurich. Elle est invitée également à Moscou, Shenzhen et au Victoria Hall de Genève, interprète les Nuits d’été de Berlioz avec l’Orchestre Région Centre-Val de Loire, ainsi qu’à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Paris, participe à la Philharmonie de Paris à un concert d’airs d’Opéras avec l’Orchestre de Chambre de Paris, donne un récital à l’Opéra National de Bordeaux, Brunhilda (Frédégonde de Saint-Saëns) à Tours, Le Requiem de Mozart, Les Nuits d’Eté, la Quatrième Symphonie de Mahler et la 9eme Symphonie de Beethoven à l’Opéra de Montpellier.

Parmi ses autres projets, Leonora (Il Trovatore) à l’Opéra de Marseille, le rôle titre d’Aïda à l’Opéra d’Avignon et la 9eme Symphonie de Beethoven à l’Opéra de Bordeaux, le Requiem de Verdi à l’Opéra de Marseille, l’enregistrement de son premier album Verdi.

Événements à venir

Galerie

Médias

ANGELIQUE BOUDEVILLE : «La Juive» de Halévy à l'Opéra de Kiel

ANGELIQUE BOUDEVILLE : «Voix Nouvelles 2018» – Louise, G.Charpentier

ANGELIQUE BOUDEVILLE : Berlioz : Les Nuits d'été, Orchestre national Montpellier

ANGELIQUE BOUDEVILLE : «Voix Nouvelles 2018» – Ernani, Ernani, involami

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Henri Duparc – Chanson Triste

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Richard Wagner – Wesendonck Lieder – Der Engel

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Mozart – Le Nozze di Figaro – Dove sono

ANGELIQUE BOUDEVILLE : Robert Schumann – Lieder der Mignon – Kennst du das land

ANGELIQUE BOUDEVILLE : Rusalka, song to the moon

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Henri Duparc – L’invitation au voyage

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Richard Wagner – Wesendonck Lieder – Träume

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Mozart – Don Giovanni – Non mi Dir

ANGELIQUE BOUDEVILLE: Henri Duparc – Phidylé

Revue de presse

Retour sur l’interprétation par Angélique Boudeville du rôle de Leonora dans «Il Trovatore» de Verdi à l’Opéra de Saint-Etienne:


«Triomphatrice de la soirée, la Leonora de la jeune soprano française Angélique Boudeville continue d’envoûter – après ses triomphes marseillais dans La Bohème (Mimi) et Guillaume Tell (Mathilde), et effectue là une prise de rôle qui restera dans les mémoires. Dotée d’une véritable voix de spinto verdien, type vocal si rare aujourd’hui, le timbre semble inépuisable de ressources. Elle s’avère aussi à l’aise dans la vocalisation rapide des cabalettes que dans les longues phrases quasi belliniennes où son timbre d’une incomparable beauté fait merveille. En plus d’une technique vocale sans faille, elle possède un aigu souverain, des graves capiteux et un medium corsé, les registres étant par ailleurs parfaitement soudés. L’actrice n’est pas en reste avec une présence d’un rare magnétisme ainsi qu’un jeu scénique d’un ardent dramatisme et d’une constante dignité qui électrisent et émeuvent tour à tour. Bref, un vrai et grand talent français à suivre avec la plus grande attention !»
Emmanuel Andrieu – ClassiqueNews.com
 
«Leonora à Angélique Boudeville, pour une prise de rôle qui marquera sa carrière. Dès son « Tacea la notte placida », le rôle est habité, par un chant fervent, intense, lumineux, et la cadence de « Di tale amor che dirsi » confirme son agilité. La rondeur, la plénitude comme la sûreté d’intonation ne se démentiront jamais. L’émotion est bien là»
Yves Beuvard – Forum Opera
 
Angélique Boudeville – Il Trovatore @ Cyrille Cauvet / Opéra de Saint-Etienne
«[…] La scène réunit la belle Leonora, première incursion chez Verdi du paradisier soyeux Angélique Boudeville […], en robe bleu nuit sous manteau noir […]. Très tôt, la jeune cantatrice vedette offre un chant à la hauteur du défi de ce récit d’amour, avec un admirable sens lyrique. Un simple Ascolta à ravir, puis le fameux Tacea la notte victorieux, émis sans grands effets visuels ainsi qu’en oratorio, à travers une simple grille. Le souffle et le jeu de scène impressionnent, la musique semble l’attendre.
[…]
Puis, glissant vers le pathétique, Leonora révèle un trésor dans la profondeur et la rondeur du chant, Boudeville en état de grâce.»
Anaclase.com
 
Angélique Boudeville – Il Trovatore @ Cyrille Cauvet / Opéra de Saint-Etienne
Angélique Boudeville – Il Trovatore @ Cyrille Cauvet / Opéra de Saint-Etienne

Retour sur l’interprétation du rôle de Leonore dans «Fidelio» de Beethoven à l’Opéra de Nice par Angélique Boudeville:


«[…]une Léonore d’exception, Angélique Boudeville, qui réussit le miracle d’allier un jeu sobre à une explosion vocale menée à la fois en finesse et en puissance avec des couleurs mozartiennes et des appels dignes de Sieglinde. Rôle énorme, complexe, qui lui a valu un vrai triomphe. Prix 2019 de l’AROP, couronnant La chanteuse de l’année, cette jeune femme, l’un des plus beaux fleurons du chant français, nous promet des lendemains qui chantent.»
Jacqueline Thuilleux-Concerclassic.com
 
«Acclamée avec enthousiasme tour à tour dans La Bohème (rôle de Mimi) et dans Guillaume Tell (rôle de Mathilde) à l’Opéra de Marseille en 2021, la frémissante soprano française Angélique Boudeville ne cesse de déployer, à partir d’un «Komm, Hoffnung» d’un parfait legato, le tissu sombre et velouté de son médium, sans défaillance aucune jusqu’à l’exigeant finale. Bravo à elle !»
Emmanuel Andrieu-Opera-Online
 
«Apparaît ensuite Angélique Boudeville, dans le rôle de Leonore, qui ne cesse de s’affirmer au fil des épisodes chantés. Elle conduit aussi bien les crescendos de passage que la caméra, dont elle s’empare au milieu du second acte.»
Manon
Decroix-Bachtrack.com
 
Angélique Boudeville photo © Cyril Cosson

Retour sur la prise de rôle de Rachel par Angélique Boudeville dans «La Juive» d’Halevy à l’Opéra de Kiel:

 
«Angélique Boudeville crée l’évènement dans le rôle de Rachel avec sa voix luxuriante et épanouie de jeune soprano dramatique et, à elle seule, vaut le déplacement à Kiel»
Peter Krause-Opernwelt
 
«Angélique Boudeville incarne une Rachel jeune et pleine de détermination. Sa voix de soprano s’affirme face à tous, les voix masculines ou la voix souple de Mengqi Zhang. Le duo avec sa rivale, la Princesse Eudoxie, avec sa superbe orchestration est un des plus beaux moment de la soirée.»
(Trad) Arndt Voss-nmz.online
 
«Angélique Boudeville brille avec sa voix de soprano libre, puissante et limpide tant dans son air que dans les duos, parmi lesquels, le duo de sopranos de la scène de la prison avec Eudoxie, la rivale de Rachel, est certainement le plus marquant»
(Trad) André Sperber-Concerti.de
Angélique Boudeville photo © Olaf Struck

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